mardi 27 novembre 2012

La llamada


La llamada

Cette photographie me rappelle beaucoup de choses de mon enfance.
Quand je regarde cette photo, je pense au temps que ma mère et moi nous avons passé dans une cabine téléphonique.
Nous habitions dans un village loin de mes grands-parents et nous n'avions pas de téléphone à la maison.

Je me rappelle quand ma mère disait: " nous allons appeller tes grands-parents!"
Je me sentais bien, j'étais très contente parce que je les voyais très peu.

Le moment de "la llamada"(l'appel) était très spécial pour moi. Généralement, trois fois par semaine, je pouvais parler avec mes grands-parents. Je leur parlais de l'école, de mes jeux et de mes aventures! Ils me disaient que nous nous reverrions très bientôt.


 Amelia              

jeudi 15 novembre 2012

Le premier jour de l'été

Le premier jour de l'été

Je me souviens du premier jour de l'été, quand j'étais enfant
Les rues étaient de grandes aires de jeu
Les vélos étaient des chevaux rapides
Ca sentait le bitume, la poussière, la chaleur

Les arbres étaient de hautes échelles
dans lesquels je pouvais toucher le ciel
J'observais des enfants heureux, des chiens bruyants,
ma maison, mon quartier, mon enfance

Les fraises du jardin de mon grand-père
je les trouvais, les ramassais et les goûtais
elles avaient la saveur du jour, de la fraîcheur et du sucre
De petites bouchées de joie!

Le jardin que j'aimais,
les fleurs de "Mormor", le soleil brûlant, l'ombre douce
dans lequel je jouais avec ma soeur
sans chaussures, sans inquiétude
mes pieds touchaient les herbes
Le premier jour de l'été

/ Ulrikke 






La mousse des grenouilles

Une fontaine à Aix-en-Provence
         Cette photo me rappelle mon enfance et mon "iaio" (pépé en valencien).
Mon pépé avait une petite maison à la montagne, où j'aimais aller. J'adorais me promener le long de la rivière avec lui et ses chiens.
Il faisait très chaud en été, et en entendant le son des cigales, les chiens et moi nous nous baignions dans la rivière. C'était merveilleux de sentir comme l'eau froide caressait ma peau réchauffée par le soleil. En plus, c'était drôle de jouer avec les chiens dans l'eau et de sentir comme leurs pelages mouillés me frôlaient. C'était un moment magique et de bonheur où j'étais unie avec la nature.
Quand nous sommes sortis de l'eau, nous nous sommes séchés au soleil en admirant le paysage. Sur la rivière, on pouvait observer la mousse verte où les grenouilles habitaient et aussi les poissons nageaient dans l'eau cristalline.
         Après le bain, mon pépé cuisinait de la paëlla traditionelle valencienne. C'était incroyable de sentir l'odeur de la viande pendant qu'elle mijotait et la senteur délicieuse de la paëlla prête en même temps que l'odeur des arbres et de la nature.

Maria C.

WHIPPED CREAM and ELEPHANTS

WHIPPED CREAM and ELEPHANTS

     C'est l'automne. On peut sentir le changement de saison dans l'air. Les feuilles tombent, le vent est fort, et mamam m'amème chez le tailleur pour commander de nouveaux vêtements. Nous les choisissons ensemble: les couleurs vivantes, les tissus doux, et le style particulier pour cette année. Le tailleur les confectionne pour toutes les deux. Moi, j'adore les vêtements écossais: les petits kilts à carreaux verts et noirs, avec une chemise blanche et une veste verte avec des boutons en cuivre.
   
Moi, j'ai quatre ans. Je suis petite, mais j'ai une grande fierté. Maintenant, il reste à trouver une nouvelle tenue de haute couture pour ma peluche!
 
 Après le bon travail chez le tailleur, nous irons au salon de thé. Maman prendra un thé, et moi je prendrai un chocolat chaud avec de la chantilly. J'aime le goût de la chantilly sur mes lèvres. Tout doucement, mon  petit éléphant en peluche murmurera dans mon oreille ses secrets.

Karen

Le parfum de mim Grosi

Le parfum de mim Grosi


C'était un jour d'automne, l'air était froid et sec, au moment des châtaignes délicieuses.
Mes yeux pleuraient, le bout de mon nez était presque gelé, mon doux corps d'enfant grelottait.

Je sautais, mon cartable sur le dos, les feuilles colorées craquaient sous mes bottes, mon coeur battait vite ce jour  là, particulièrement vite - je savais que mis Grosi m'attendait.

J'ai ouvert la porte et je le sentais, le parfum de mim Grosi - c'était émouvant.
"Hoi mis Schätzeli" a chuchoté une voix, la voix de mim Grosi - c'était merveilleux.

Mis Grosi me caressait les mains pour les réchauffer - les miennes pâles, rigides, inertes, le siennes brunes, tachées par la sagesse.

Son corps était délicat et vouté, les yeux pleins de chaleur et de douceur.
 J'ai admiré  mis Grosi,
j'étais fascinée, j'étais émerveilléé, je l'aimais - je l'aime toujours.

C'était un jour d'automne où elle m'a quittée, mais pas son parfum.

Daniela


"Kesämökkini"

Ma maison en Provence
"Kesämökkini"

J 'ai beaucoup de souvenirs d'Aix, mais l'image de ma maison est la plus importante. C'est un souvenir de ma préparation pour mon voyage au Sénégal. J'étudie le français depuis quatre mois et j'ai appris beaucoup, mais pas comme je le voulais.

Dans cette maison il y a l'odeur des maisons où j'ai passé mon enfance: l'odeur un peu humide et de maison vite.

Dans le jardin il y a beaucoup de circulation qui me dérange. J'habite au rez-de-chaussée et j'entends de quatre à six voitures qui vont et viennent.

Il y a aussi un chien. Je n'aime pas les animaux et ne les caresse pas. Je le supportais quand je le rencontrais,  mais ne le caressais pas et ne le touchais pas.

Nous dégustions sur la véranda des fromages et du vin rosé de Provence, avec mes amis.

Le matin quand j'ouvre mes yeux , je vois trois pots dans le jardin. Ce sont des pots fabriqués en terre cuite.

Marjut

Les meilleurs moments

Les meilleurs moments 

J'admire la photo parce qu'elle me rappelle la Suède, plus exactement le village où j'habite.

Ma grand-mère et moi regardions quand le portail s'ouvrait et se fermait. Je ne sais pas pourquoi, mais cela me fascinait. Peut-être parce que nous mangions de petits bonbons pendant que nous restions là. Les bonbons étaient délicieux comme le sourire de ma grand-mère. 

Encore aujourd'hui, je peux entendre les feuilles danser et je peux sentir le vent dans mes cheveux. Quand j'étais petite, je pensais que le portail était puissant. Je caressais l'acier noir et c'était impressionnant.

La rue derriére le portail était inconnue pour moi mais pourtant elle me tentait. 

J'étais toujours contente quand nous allions vers le portail et quand je le regarde aujourd'hui je pense aux "ögonblicken med mormor" (moments avec ma grand-mère).

Elle habite dans un autre village maintenant mais nous essayons de trouver d'autres portails pour se souvenir du bon temps. 

/ Elin